Les raisons de devenir indépendant
Chaque année, de plus en plus de salariés font le choix de quitter la sécurité de leur emploi pour voler de leurs propres ailes et goûter à la liberté de l’entrepreneuriat. Vous y réfléchissez aussi, mais vous voulez vous assurer que le statut de chef d’entreprise est bien ce que vous imaginez ? Voyons ensemble les principales bonnes raisons de devenir indépendant.
Les motivations à devenir travailleur indépendant
Il y aurait aujourd’hui en France près de 4,3 millions de travailleurs indépendants (données Urssaf, 2022). Ce statut connaît une croissance d’année en année chez les français et la plupart semblent ne pas regretter leur choix de reconversion professionnelle. En effet, d’après un sondage Hopwork, 94 % des travailleurs indépendants seraient fiers de pouvoir récolter le fruit de leur travail.
Si ces chiffres reflètent naturellement l’évolution de notre société (mondialisation, économie du Web, augmentation des besoins à court terme…), le travail indépendant séduit aussi pour la réalisation de soi, une rémunération plus attractive et le mode de vie qu’il implique.
Voici 3 bonnes raisons de se reconvertir professionnellement pour devenir indépendant :
Devenir chef d’entreprise pour être financièrement à l’abri
Devenir indépendant pour profiter d’une plus grande liberté professionnelle
Devenir indépendant pour développer de nouvelles compétences
Devenir patron permet en général de gagner bien plus d’argent qu’en étant salarié. Bien entendu, l’entreprise de l’indépendant doit être stable pour prospérer et pour que ses revenus nets soient plus importants que ceux qu’il avait quand il était salarié.
De même, à profil équivalent, la rémunération globale évolue plus vite dans le cadre d’une activité à son compte, à l’inverse des salariés qui mettent en général de nombreuses années avant de pouvoir augmenter sensiblement leur salaire. L’Urssaf relevait en effet en 2021 que le revenu des indépendants s’élevait à 45 581 euros par an en moyenne, soit +8,3 % (en comptant l’effet de l’inflation) par rapport à 2020.
Évidemment, un travailleur indépendant connaît des contraintes différentes d’un employé, notamment sur le plan fiscal, juridique ou comptable. Toutefois, pour beaucoup de travailleurs, le jeu en vaut véritablement la chandelle et les chiffres de l’entrepreneuriat tendent à le confirmer année après année.
Incontestablement, la liberté professionnelle du travailleur indépendant est sans commune mesure la motivation principale de ce mode de travail. Sur ce point, devenir chef d’entreprise entraîne une multitude d’avantages difficile à égaler, surtout dans une activité de service n’obligeant pas d’horaires ou de lieu :
- capacité d’organiser son activité comme on le souhaite ;
- possibilité de travailler depuis n’importe quel lieu, et même depuis chez soi ;
- choix des horaires de travail et de l’emploi du temps général ;
- faculté de choisir ses clients et ses collaborateurs.
Pouvoir choisir ses clients et ses missions est un avantage incontestable du statut d’indépendant, d’autant plus que la teneur des prestations d’un chef d’entreprise peut connaitre des évolutions, ce qui permet à l’entrepreneur de gagner en expérience et en assurance.
S’orienter vers l’entrepreneuriat permet d’en finir avec le cadre professionnel restrictif du salarié et de pouvoir toucher aux nombreux aspects du monde de l’entreprise. L’expérience professionnelle est au cœur de ce dernier point, puisqu’être entrepreneur, c’est aussi devenir polyvalent et développer de nouvelles compétences.
Entre la stratégie marketing, la prospection de nouveaux clients, la gestion comptable et administrative, ou encore le développement de l’activité, la vie d’un entrepreneur indépendant est rythmée par une multitude de tâches et de domaines, plus ou moins faciles à prendre en main au départ, mais tellement enrichissants une fois maîtrisés.
Devenir franchisé[1] c’est quoi ?
La franchise[1] est une collaboration entre une entreprise mère (le franchiseur[1]) et un entrepreneur (le franchisé[1]). Moyennant un droit d’entrée, l’entrepreneur obtient l’autorisation d’usage :
- du concept
- de la marque
- du savoir-faire du franchiseur[1]
- de la commercialisation de ses produits ou services
- parfois même d’une zone de chalandise déterminée.
Un contrat entre les deux parties détermine les différentes obligations respectives. Le revenu global (salaire, bénéfices, autres) du franchisé[1] dépend de son travail et du CA (chiffre d’affaires) qu’il réalisera.
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- Pas de royalties ni redevance d’exploitation
- Marge brute 50 %, Excédent Brut Exploitation plus ou moins 25 %
[1] Comme l’indique l’Indicateur de la Franchise, les termes franchise, franchiseur et franchisé sont utilisés de manière générique quel que soit le type de contrat de partenariat employé au sein du réseau (qu’il s’agisse de franchise, de concession, de licence de marque, de commission d’affiliation ou d’autres formes de partenariats).